L’annécien Enzo Bartoli nous embarque sur les traces de la fachosphère.

L’auteur, Enzo Bartoli publie « Madame la flic » son 11e polar. Après avoir connu le succès avec sa série des « brigade du 36 », l’auteur revient à l’auto-édition. D’abord édités par une petite maison régionale puis par Amazon Publishing, les polars d’Enzo Bartoli ont connu un peu tous les destins : éditions confidentielles, diffusions à l’international, en papier, sur liseuses et en audio. Et puis le retour à l’autoédition. Le polar francophone n’étant pas aussi rentable que le polar anglophone, Amazon l’a laissé tomber. L’auteur redevient indépendant, mais ne boude pas son plaisir pour autant. Avec « Madame la flic » il entraine le lecteur des plages de rêve de la réserve de Zakynthos en Grèce au bas-fond de Poznan en Pologne sur les traces d’activistes de la fachosphère. Dans le civil, c’est « Magalie Bouvet ». Quadra, divorcée, un lardon. Au boulot, c’est « Madame la flic », transfuge du 36 à la D.G.S.E. Madame la flic est une femme de caractère dans un monde d’hommes, une pro qui tente de concilier son métier et sa vie privée. L’auteur parvient, et ce n’est pas le moindre de ses talents, à incarner un personnage féminin avec justesse. On retrouve « la petite musique » Bartoli, marquée par son talent de dialoguiste. Les piques, les vannes et les remarques acerbes fusent tout au long de cette histoire pleine d’humour et de suspens.