top of page
Vieux livre

Notre part des ténèbres. Gérard Mordillat.

  • Photo du rédacteur: le Choucas enragé
    le Choucas enragé
  • 6 sept. 2022
  • 2 min de lecture

ree


















Je connaissais Gérard Mordillat par ses chroniques dans l'émission "Las bas si j'y suis" sur France Inter puis sur Internet.

J'aime le ton et je partage la plupart de ses indignations... Il m'arrive aussi d'être agacé par sa propension a parler de sujets qu'il ne maitrise pas... Mais après tout, c'est le propre de tout chroniqueur... "j'y connais rien mais j'en parle" pourrait être leur devise.


Je suis tombé sur ce livre dans une boite a livre. La quatrième de couverture m'a donné envie.


"La nuit du 31 décembre, Gary et les autres membres de l'atelier de recherche mécanique de Mondial Laser, une entreprise de pointe vendue à l'Inde par un fonds spéculatif américain, prennent possession d'un navire de luxe, le Nausicaa. A bord, les actionnaires du fonds et leurs invités célèbrent au champagne une année de bénéfices records. Tandis que la fête bat son plein - bal masqué, orchestre, caviar - le Nausicaa est détourné. Il met cap au nord, vers la mer de Norvège, le Spitzberg, à la quête des grandes tempêtes d'hiver. Gary, Suz, Dargone, Doc, Amos, Maximilienne dite Maxi, Kiki, Isabelle, Jacqueline, Moïra... et cent autres de Mondial Laser veulent contraindre ceux pour qui ils n'étaient que des chiffres à connaître eux aussi le froid, les vagues en furie, la solitude, l'abandon... Dès lors, tout s'inverse. Ceux qui étaient condamnés à l'incertitude, à la précarité, à l'angoisse du lendemain, deviennent seuls maîtres à bord. La peur change de côté..."


Y'a une sacrée bonne idée.

Après il faut en faire quelque chose. Et justement Mordillat n'en fait rien. Les personnages n'existent que par le rôle que l'auteur veut leur faire jouer. Ils sont totalement désincarnés. Impossible de se prendre de sympathie pour l'un d'eux.


Mordillat s'évertue à filer la métaphore. On va leur faire voire ce que c'est d'être "tous dans le même bateau" ; ce que c'est que "d'affronter la tempête" ; de constater "qu'il n'y aura pas de place pour tout le monde dans les chaloupes" et pour finir "de couler avec le navire".


Ajoutez au récit quelques scènes scabreuses grotesques, vulgaires.


Bref j'ai fini le livre pour savoir ce qui allait arriver à ce foutu bateau.

La même chose que pour le roman : un naufrage !





 
 
 

Commentaires

Noté 0 étoile sur 5.
Pas encore de note

Ajouter une note
Featured Review
Revenez bientôt
Dès que de nouveaux posts seront publiés, vous les verrez ici.
Tag Cloud

© 2023 by The Book Lover. Proudly created with Wix.com

  • Facebook B&W
  • Twitter B&W
  • Google+ B&W
bottom of page