Premier sang.

Amélie Nothomb

Le trentième de Nothomb.

J'étais fan de la première heure... mais j'ai abandonné après "Stupeur et tremblement". Il me semblait qu'elle n'avait plus grand chose à raconter. Le dernier que j'avais lu était donc "Métaphysique des tubes". Cette fois ci, à entendre la presse, il m'a semblé qu''Amélie Nothomb avait à nouveau quelque chose à raconter.

Il faut dire que le projet du livre est audacieux puisque Amélie Nothomb écris la biographie de son père à sa place.

Le "pitch" : "Amélie Nothomb, comme en hommage faisant suite à son décès le 17 mars 2020, propose dans Premier Sang une forme de biographie tirant par moment vers le conte de son père, Patrick Nothomb, durant les vingt-huit premières années de sa vie, de sa naissance jusqu'à la prise d'otages à Stanleyville en 1964, s'inscrivant dans le déroulement de la rébellion Simba, qui entrainera l'intervention des parachutistes belges".

J'ai beaucoup aimé, la partie du récit qui se consacre à l'enfance du père. Les mœurs de l'aristocratie belge, les états d'âme de cet enfant sans père délaissé par sa mère. Ces passages s'inscrivent dans le récit d'enfance, dans le style de Colette et de ses "Claudine".

Le chapitre final consacré à la prise d'otage m'a moins plu. Le récit manque aussi a mon goût de transitions entre les différentes périodes de la vie de son père.

C'est donc une bonne surprise que ce trentième opus. J'ai passé un très agréable moment de lecture... un peu court mais délicieux.