Simone Arnold Liebster Seule face aux lions.

Comme je l'avais écrit lors d'un précédent post, ma famille comptait Max et Simone Liebster parmi ses amis. Il m'arrivait fréquemment de les rencontrer. Je connaissais l'histoire de Max parce qu'il l'avait raconté en ma présence et aussi parce que j'ai participté dans les années 90 à un cycle d'expositions consacré aux déportés triangles violets organisé par le CETJAD. J'aimais beaucoup Max et je trouvais Simone moins abordable. Je voyais en elle une femme plutôt sévère. Connaissant leur histoire je n'avais pas ressenti le besoin de lire leur livre. J'avais bien tord. J'ai écris tout le bien que je pense du livre de Max Liebster. Le livre de Simone Arnold Liebster, Seule face au lion, écrit à la première personne par une jeune adolescente fait immanquablement penser au journal d'Anne Franck. A la différence notoire que Simone aurait pu facilement éviter les persécutions... Il lui suffisait d'abjurer sa foi. Ce qu'elle ne fit jamais. C'est son refus de faire le salut Hitlerien et toute forme de compromission avec le régime nazi qui lui valu les tourments qu'elle raconte dans "Seule face aux lions". La force de caractère de cette jeune fille (14 ans à la fin de la guerre) force le respect . C'est aussi un exemple pour nous tous et pour les jeunes en particuliers. Face à la barbarie, il convient à chacun d'écouter sa conscience et de la suivre fidèlement.